Les galbes de la nuit.
À
Betty
Dessinent des chemins dont je ne sais les strophes
Et s'il faut - passager - n'être parmi mes cris
Que l'autre-fois du temps où je ne suis inscrit
Fut, parmi des sentiers, comme aux tiens, un regard,
La tombe de chacun là où chacun s'égare
Et sous les soubresauts se demander quand même:
"Mais qui sont Mes Amis, mais où
sont Ceux que j'aime?
Les galbes de la nuit ne réchauffent
mon être
Il n'est rien, à présent, quand j'ouvre ma fenêtre
Où,
lorsque devant moi, j'entendis par instant,
Les rêves de la vie
que promettait le temps ;
Il n'est que le chagrin que l'amour
a nommé
Comme un lieu qu'on retient même si mal aimé !
Même
si mal appris lors de petites choses
Même si mal en soi la
douceur d'une rose !
L'on garde auprès de soi lorsque
l'on n'est plus rien
Les yeux d'une inconnue... On sait être
vaurien
Dans la foule élidée de ses pas éconduits
Et des
songes d'hier il n'est plus d'aujourd'hui
Alors par les grands
vents qui cinglent le visage
On oublie d'être aimé comme on
oublie son âge
La vie voulut ainsi, de ses choses, les
leurres
Comme si l'on n'avait jamais eu aucun pleure !
Le
16 10 2015
Alain Girard
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